MAMMOTH (Garage/Brest)
OSTAVKA (Cold-punk/22)
SPIRITUAL INSTINCT (Doom/M.d'Arree)
LOS KOMMOROS (Punk/Brest)
OSTAVKA (Cold-punk/22)
SPIRITUAL INSTINCT (Doom/M.d'Arree)
LOS KOMMOROS (Punk/Brest)
Cantine vegan en début de soirée
20h - prix libre
La fausse commune - 56 rue Robespierre - Brest
Les bénéfices de la soirée iront au collectif anti-représsion brestois
L'argent servira notamment à soutenir les camarades inculpés suites
aux manifestations du 27 octobre et du 22 novembre
L'argent servira notamment à soutenir les camarades inculpés suites
aux manifestations du 27 octobre et du 22 novembre
Face à la répression,
Solidarité !
Solidarité !
Qu’ elle vise les formes de débrouilles
face à la misère que le capitalisme engendre (vols, trafics, occupations
illégales …), les
populations migrantes (reconduites à la frontière, enfermement dans les centre de rétention) ou les révoltes ouvertes contre son fonctionnement (grèves, luttes contre des projets d’aménagement, manifestations …), la répression a toujours la même racine, la volonté d’imposer les structures économiques, matérielles et sociales nécessaires au fonctionnement du capitalisme.
populations migrantes (reconduites à la frontière, enfermement dans les centre de rétention) ou les révoltes ouvertes contre son fonctionnement (grèves, luttes contre des projets d’aménagement, manifestations …), la répression a toujours la même racine, la volonté d’imposer les structures économiques, matérielles et sociales nécessaires au fonctionnement du capitalisme.
Si l’Etat est si prompt à faire usage de
la violence c’est simplement car il se doit de défendre des intérêts
économiques, ces intérêts n’étant pas commun, sa violence est
inévitable.
Que la police mate une révolte dans un quartier populaire, ou emploie la force pour contrôler une « zone à défendre », c’est uniquement pour défendre le fonctionnement du capital, son besoin de paix (du moins dans certaines zones), son besoin d’expansion constante …
Que la police mate une révolte dans un quartier populaire, ou emploie la force pour contrôler une « zone à défendre », c’est uniquement pour défendre le fonctionnement du capital, son besoin de paix (du moins dans certaines zones), son besoin d’expansion constante …
Face à cela la solidarité est une arme :
solidarité dans la lutte contre ce système, mais aussi solidarité face à
la répression qu’il exercera inévitablement. Il est impossible de
séparer ces deux questions, car elles sont intimement imbriquées, la
répression n’étant que la réponse de l’Etat face à la résistance qu’il
rencontre, la lutte contre la répression, ne peut être qu’une lutte
contre l’Etat et le Capital.
La lutte contre la répression est vaste :
nous former pour mieux connaître les lois et nous défendre face aux
tribunaux, mettre en place une caisse de solidarité pour payer des
avocats et aider les personnes emprisonnées, apprendre à se protéger de
la police (en manifestation, dans la rue …), connaître au mieux les
agissements de la police et de la justice…
Actuellement, la situation politique
française est assez calme, la répression y est donc bien moindre qu’en
Grèce ou en Italie, mais si des mouvements sociaux importants venaient à
voir le jour nous savons à quoi nous attendre, et nous devons nous y
préparer…
Ces dernières semaines deux camarades
brestois ont été inculpés dans des contextes de manifestation, l’un a
été arrêté et placé en garde à vue le 27 octobre, accusé “d’outrage”,
“tags” et “menace de mort sur agent” lors de la manifestation du lundi
27 octobre à Brest, soit deux semaines après. Il a comparu le mardi 16
décembre au tribunal de grande instance.
Une autre personne a été interpellée
avant le manifestation du 22 novembre à Nantes et placée en garde à vue
jusqu’au soir car il portait sur lui un couteau , qui ne lui servait
évidemment qu’à préparer des sandwichs. Il a comparu devant le tribunal
de Nantes le 9 décembre et s’en sort avec une amende.
Cette soirée est l’occasion de récolter
un peu de thunes pour les camarades inculpés, mais aussi de discuter,
d’échanger sur le sujet …
La situation brestoise, jusque ici plutôt
détendue par rapport au reste de la France, ne doit pas nous faire
oublier que les flics sont toujours là. La courte période de tension qui
a suivi la mort de Rémi Fraisse nous a bien montré qu’ils étaient prêts
à intervenir : nombreux flics en civil dans les cortèges, volonté de
retrouver des personnes plusieurs semaines après les manifestations …
Encore et toujours, face la répression, solidarité !
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